23 AVRIL

23 avril 1947 : Naissance, à Cologne en Allemagne, de l’humoriste, comédien et chanteur français Michel LEEB. Placé en pension en France au divorce de ses parents, c’est auprès de ses camarades d’internat qu’il va d’abord se découvrir des talents comiques. En 1970, tout jeune enseignant, il professe la philosophie à Bourg-la-Reine pendant moins de deux ans. Féru de théâtre et de comédie, il se dirige alors vers l’humour et les sketches. Il commence cette carrière par des imitations largement appuyées par des mimiques et des grimaces: il connaît le succès avec le Chinois ou l’Africain par exemple. Ce qui ne sera pas sans déclencher une polémique sur les réseaux sociaux et ailleurs où il sera accusé de racisme quelque quarante ans plus tard. D’année en année, son répertoire s’étoffe et il va peu à peu s’orienter aussi vers le théâtre et la musique. En 1986, il réunit les deux disciplines puisque, après avoir joué dans la pièce du même nom, il crée et interprète une chanson qui a pour titre « Le tombeur ». La mélodie de cette chanson est d’inspiration jazz et, au fil des années qui vont suivre, Michel Leeb va de plus en plus donner libre cours à sa passion pour ce genre musical. C’est ainsi qu’il s’illustre comme chanteur avec le Count Basie Orchestra et qu’un disque est enregistré de cette aventure en 2002: « Bon Basie de Paris ». Le 14 février 2014, Michel Leeb sort un album de chansons jazzy intitulé « Repères » et composé de titres originaux ainsi que de reprises telles que « Fiche le camp Jack » (Richard Anthony/Ray Charles), « Je veux être noir » (Nino Ferrer),, etc.

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L’album français de 1996

23 avril 1961 : Naissance, à Sainte-Anne de Bellevue, du musicien et chanteur québécois Jeff SMALLWOOD. C’est dans cette cité de la banlieue de Montréal que Jeff grandit et entame des études musicales à l’âge de huit ans. Il choisit d’abord les instruments à vent. En 1974, il s’inscrit à la Haute Ecole McDonald où il opte pour la prestigieuse section musicale. Une anné d’études suffit a lui attribuer le poste de flûtiste soliste de l’orchestre qu’il garde jusqu’à la remise de son diplôme en 1978. Entretemps, Jeff s’est intéressé aussi à la guitare dès 1975. Il devient ainsi aussi guitariste de l’orchestre Hudson McDonald Stage Band. Avec cette formation, il se classe premier du concours du Berklee Jazz Festival en 1976, 1977 et 1978. En 1978, Jeff se décide à entamer sa carrière musicale propre mais celle-ci commence par des boulots de conseiller et de consultant pour des groupes et orchestres prestigieux. En 1986, il forme, avec neuf musiciens, le groupe « The Majestics » où il est chanteur, guitariste et chef d’orchestre. Il accompagne alors l’artiste Luba sur scène et participe à l’enregistrement des albums de Gerry Boulet, Ray Lyell et de Breen Leboeuf. En 1990, Jeff décide de se lancer dans la réalisation de son premier album. Pour le financer, il continue à travailler comme guitariste sur scène aux côtés d’artistes comme Robert Charlebois, Roch Voisine, Carole Laure ou Richard Séguin. Finalement, c’est le 4 octobre 1994 que sort ce premier disque qui est chanté en anglais: « Welcome to the world ». Mais, deux ans plus tard, c’est en français que l’artiste décide d’enregistrer son deuxième opus: « Boulevard des Minuscules ». Les treize chansons y sont écrites par le célèbre Boris Bergman, qui a déjà beaucoup écrit pour Bashung notamment, et elles témoignent d’une véritable mixité francophone issue des deux côtés de l’Atlantique. Et, en cette même année 1996, Jeff Smallwood entame sa première tournée de concerts par la Place des Arts à Montréal.

En 1997, il est de nouveau musicien de scène pour les tournées internationales de Roch Voisine et Isabelle Boulay. Il accompagne également Kevin Parent en concert. Le producteur québécois Pierre Tremblay propose alors à Jeff Smallwood de se joindre à trois autres artistes-musiciens (Patrick Norman, Bourbon Gautier et le Belge William Dunker) pour former le groupe, à vocation éphémère qui s’appelle « Les Fabuleux Elégants ». Leur important succès les oblige à enregistrer un album qui sort d’abord au Québec et y reçoit un Félix du meilleur album country en 1998. Le 20 juin de cette année-là, Jeff se produit avec Les Fabuleux Elégants au Spectrum de Montréal dans le cadre des Francofolies. Et, un an plus tard, après une tournée triomphale en Amérique du Nord, le groupe commercialise son album en Belgique et y propose quelques concerts dont l’un aux Francofolies de Spa 1999.

Et, déjà, le troisième album est en chantier même si ce « Cowboy Dust » ne sera présenté à Québec que le 22 septembre 1999. Un an plus tard exactement, en septembre 2000, Jeff présente les chansons de cet album au cours d’une tournée en Belgique et, en novembre et décembre, il est sur scène aux côtés de Roch Voisine au Canada. Dans le courant de l’année 2001, Jeff Smallwood commercialise un disque live enregistré en Belgique grâce aux chanteurs William Dunker et Albert Delchambre. Depuis cette époque, l’artiste poursuit son chemin de musicien et chanteur de manière plus discrète avec des apparitions fréquentes dans des émissions de la télévision québécoise comme celle où, aux côtés de Patrick Norman et de Renée Martel notamment, il interprète l’adaptation française d’un titre américain par Robert Charlebois : « Cowgirl doré » (également chanté en français par Michèle Torr sous le titre « Je m’appelle Michèle » en 1976). Sur son site internet, Jeff Smallwood annonce, en 2019, qu’il est engagé comme musicien multi-instrumentiste permanent dans la tournée « Courage World Tour » de Céline Dion dont les concerts reprennent en 2022 après de nombreux reports dus, notamment, à la crise sanitaire engendrée par l’apparition du coronavirus covid-19.


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Gérald Genty en 2010

23 avril 1974 : Naissance, à Belfort, du chanteur français Gérald GENTY. Son enfance se déroule au gré des déplacements de ses parents et il passera ainsi des Vosges à l’Alsace avant de rejoindre la Slovaquie. Ses passions sont alors multiples et vont du tennis à la peinture en passant par la musique et l’apprentissage du piano et de la guitare. Cette dernière activité le pousse a écrire des chansons dès l’âge de quinze ans. Mais il lui faut attendre ses 23 ans avant de penser à enregistrer un premier album en groupe avant deux autres en solo et autoproduits en 1999 et 2002. Sillonnant la France dans un camping-car en vue de se présenter à des concours artistiques locaux, il finit par se faire remarquer par la firme Wagram qui lui produit un véritable premier album. Cet opus a pour titre « Humble Héros » et est commercialisé en mars 2004. Huit mois plus tard, Gérald Genty se produit en première partie de Bénabar au Zénith de Paris. Puis, il fait aussi le lever de rideau du groupe Tryo au cours de leur tournée des dix ans en 2005. Il enregistre un deuxième album intitulé « Le plus grand chanteur de tout l’étang » en 2006. Une tournée suit la sortie du disque. Gérald chante à côté d’une fausse mare garnie de canards lumineux en plastique. D’un budget relativement modeste, le spectacle tourne pendant deux ans et fait halte en France, en Suisse, au Canada, au Maroc et en Belgique où l’artiste se produit au Salon Bleu dans le cadre des Francofolies de Spa. Tous les quatre ans, Gérald Genty sort alors un album qui se veut différent dans la forme : « Nul si pas découvert » (2009), « Manège éternel » (2013) et « Hippopopopopopopopopopopotame » (2017). Sur le fonds, les chansons de Gérald ont un style propre et original basé sur des jeux de mots subtils. Le chanteur se distingue aussi, en 2014, par un spectacle pour enfants qu’il réalise avec l’artiste suisse LiA et qui a pour titre « Temps Pis & Temps Mieux ». Rompant avec le rythme d’un album produit tous les quatre ans, Gérald Genty commercialise l’opus intitulé « Là-haut » au mois d’août 2019.

Les périodes de confinement, imposées par les mesures sanitaires mises en place pour lutter contre le coronavirus covid-19 en 2020 et 2021, inspirent l’artiste qui prépare de nouvelles chansons qui se retrouvent, notamment, sur un album sortant en 2023 et qui porte le titre « Marchons sur Mars ».

 

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23 avril 2022 : Décès, à 72 ans, du chanteur et comédien belge ARNO des suites d’un cancer du pancréas. Pour en savoir plus sur sa vie et son parcours artistique atypique, veuillez CLIQUER ICI.
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