Raymond Devos en 1988 – Photo (c) Gilles Cappé
9 novembre 1922 : Naissance, à Mouscron en Belgique, de l’humoriste français Raymond DEVOS. Pour en savoir plus sur le parcours musical de cet artiste hors-norme, veuillez CLIQUER ICI.
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Jacqueline Taieb en 1969
9 novembre 1948 : Naissance, à Tunis, de la chanteuse française Jacqueline TAIEB. Elle est très tôt bercée par les mélodies chantées par sa mère qu’on appelait « La Ella tunisienne » : de la musique traditionnelle tunisienne et espagnole au jazz en passant par Trenet, Aznavour, Montand ou Mouloudji. Encore enfant, elle voue une admiration sans borne pour Elvis Presley qu’elle découvre grâce à un cousin. En 1956, avec l’indépendance de la Tunisie, la famille débarque en France et s’installe dans un appartement de la rue de la Tombe-Issoire à Paris. A 12 ans, pour son anniversaire, son père lui offre une guitare. Et c’est un copain, rencontré lors de vacances en Tunisie, qui lui apprend à en jouer. A la rentrée, elle s’aide intelligemment de ses cours de maths pour composer ses premières mélodies. Alors qu’elle passe ses vacances dans son pays natal, comme chaque année, elle interprète diverses chansons en s’accompagnant à la guitare pour une bande de copains. Elle est remarquée et abordée par l’éditrice des chansons de Michel Fugain qui se dit intéressée et lui fixe un rendez-vous à Paris. En septembre, elle se retrouve ainsi dans le bureau parisien de Rolande Bismuth et elle lui chante une de ses compositions personnelles et autobiographiques : « 7 heures du matin ». Sous le charme, Rolande Bismuth lui fait signer un contrat en lui présentant Roger Marouani, directeur artistique, et Jean Bouchety, arrangeur et chef d’orchestre. L’enregistrement des quatres titres du premier EP s’effectue à Londres et, en janvier 1967, le disque est mis en vente.
Le succès de « 7 heures du matin » est très important et lui permet d’envisager la sortie d’un deuxième 45-tours trois mois plus tard. La chanson « Qu’est-ce qu’on se marre à la fac », également titrée « La Fac de lettres », accroit sa popularité. Mais le succès s’étiole au fil des disques suivants et Jacqueline Taïeb disparaît lentement du paysage discographique français. L’artiste refait surface à la fin des années 1970 en enregistrant de nouvelles chansons mais surtout en composant ce qui s’avère un tube pour la jeune New Yorkaise Dana Dawson : « Ready to follow you ». A catte époque elle écrit « Les Sud-Américaines » pour Michel Fugain mais aussi d’autres chansons pour Jeane Manson (dont elle est l’une des choristes), Dave, Fabienne Thibeault, Stone, Maurane ou Yves Montand qu’elle « dirige » lors de l’enregistrement du « Disque de la Paix » de Bernard Benson. Avec l’essor du disque compact et l’envie de retrouver des enregistrements du patrimoine de la chanson francophone des années 1960, une compilation reprenant quinze chansons de Jacqueline Taïeb sort en 2002 sous le titre « The Complete Masterworks of the French Mademoiselle ». Puis, en décembre 2005, c’est un DVD, intitulé « 77 minutes de bonheur » et retraçant la carrière de la chanteuse, qui est commercialisé. Et, face à cet engouement, l’artiste reprend le chemin des studios d’enregistrement pour un album de douze chansons qui a pour nom « Jacqueline Taïeb is back ». Le « printemps arabe » et, plus particulièrement, la révolution tunisienne inspirent un nouveau titre à la chanteuse en 2011 : « Dégage song ».
Puis, deux ans plus tard, elle rend hommage à son idole de toujours en enregistrant le disque « Jacqueline Taïeb sings Elvis ». D’origine juive, elle clame son admiration pour le combat de Beate Klarsfeld contre les anciens criminels nazis et chante « Beate » en 2016. Et, en 2022, un album digital est commercialisé sur le web avec des nouveaux mixages de ses chansons par le producteur Thierry Wolf : « Play it like Jacqueline ». En mars 2023, Jacqueline Taïeb prend la plume pour livrer ses souvenirs et ses états d’âme dans le livre « Je chante si on me donne du chocolat ». De toute sa carrière de chanteuse, trois titres sont régulièrement utilisés pour des publicités ou des films. Il s’agit de « 7 heures du matin » (pour une pub de parfum en 2010, pour une voiture de luxe en 2012 et pour un catalogue de vente par correspondance en 2014), « La plus belle chanson » (pour un déodorant en Allemagne en 2012, dans la saison 2 de la série « Killing Eve » en 2019 et dans l’épisode 1 de la saison 2 de « Hunters » en 2023) et « La fac de lettres » (dans le film « La guerre est déclarée » en 2011).
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Yves Montand en 1962
9 novembre 1991 : Décès, à Senlis, du chanteur et acteur français d’origine italienne Yves MONTAND à l’âge de 70 ans, foudroyé par un infarctus du myocarde. Pour en savoir plus sur sa vie et connaître sa biographie, veuillez CLIQUER ICI.
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9 novembre 2001 : Le magazine musical de la télévision publique belge francophone RTBF, « Conviviale poursuite », est principalement consacré au nouvel
album de Jeff BODART: « Ca ne me suffit plus ». L’artiste belge y interprète deux titres en live et un flash-back en images des grands moments de son (déjà long) parcours est proposé.
Autre invité du présentateur Philippe Longtain: Original Uman qui vient présenter son regga-rap francophone original. Après cette émission musicale, le magazine littéraire « Si j’ose écrire » accueille Salvatore Adamo à l’occasion de la publication de son roman « Le souvenir du bonheur est encore du bonheur ».
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