La chanteuse, imitatrice et humoriste française Chantal GALLIA naît le 8 décembre 1956 à Constantine (Algérie française) sous l’identité de Chantal Halimi. Agée d’une vingtaine d’années, Chantal se lance professionnellement dans la discipline artistique qu’elle pratiquait jusque-là comme un hobby : l’imitation. Et, à la fin de ces années 1970, elle est la première femme à en faire son métier. D’autres, comme Sophie Darel, s’y sont essayées avant elle mais sans jamais en faire une véritable occupation professionnelle. Très douée, Chantal rencontre très vite un grand succès du à ses participations multiples dans les émissions de variétés populaires de la télévision française : « L’Académie des Neuf », « »Numero un », « Les jeux de 20 heures », « Champs-Élysées », « Top Club » ou « Cadence 3 ». Avec une particularité : elle imite aussi bien des artistes que des personnalités politiques qu’ils soient des femmes ou des hommes. Avec un répertoire de plus de 120 voix, elle prend gestes et voix de Nana Mouskouri, Jane Birkin, Sylvie Vartan et Line Renaud mais aussi François Mitterrand, Johnny Hallyday, Valéry Giscard d’Estaing, Enrico Macias, Anne Sinclair ou Christine Ockrent.
Chantal Gallia n’a alors pas son pareil pour chanter, imiter mais aussi faire rire et émouvoir le public. En 1978, elle décroche un petit rôle dans le film « Vas-y maman » de Nicole de Buron. En août 1989, elle présente même sa propre émission hebdomadaire de quinze minutes sur la chaîne de télévision publique française Antenne 2 : « Gallia d’la joie ». Et elle est aussi présente sur les ondes de la radio périphérique française Europe 1 avec le programme « Champagne Gallia ». Au début des années 1990, Chantal propose ses imitations sur scène dans des spectacles solo écrits avec Thierry Sforza : « J’annonce, j’abats » mis en scène par Roger Louret et présenté pendant trois mois au Théâtre de la Renaissance à Paris. De novembre 1992 à janvier 1993, toujours sur des textes de Thierry Sforza, elle est sur la scène du théâtre Michel à Paris pour un spectacle intitulé « Non mais je rêve ». En 1993, elle décide de consacrer sa vie « à d’autres choix » : l’éducation de sa fille. Depuis cette date, l’artiste se fait très discrète. Et les dernières nouvelles que l’on nous en donne sont celles de son décès survenu à la suite d’un accident vasculaire cérébral le 10 juillet 2022 à Paris.
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