Dynah aborde la chanson francophone avec la force de la douceur

Voilà encore une bien belle découverte francophone. Et ce d’autant que l’artiste a d’abord fait ses preuves en chantant dans la langue de Shakespeare sous le nom de Mélody Linhart. Car le virage de l’anglais au français a plutôt été négocié avec une maîtrise impressionnante. Sur des musiques efficaces presque toutes signées par Nicolas Gueguen qui a pu cristalliser toutes les influences pop-folk anglo-saxonnes de la chanteuse. Maintenant, elle s’appelle Dynah et elle nous invite à découvrir onze chansons qu’elle a réunies sur un album qui prend le titre de la première plage : « L’eau monte » .

Après l’écoute de l’album, je me rends compte que le sixième titre, « La douceur » , caractérise au mieux l’ambiance globale de la production. Car, comme elle l’évoque dans cette chanson là, Dynah possède cette « arme de construction massive » qui, paradoxalement, peut aider à résister aux choses les plus dures. Elle est cette « Fille à coquille » qui « n’est pas sauvage » : avec « la rage en dedans » et « la douceur en avant ». Qui paraît très forte mais qui est plus fragile, au fond, qu’on ne le croit car « Toute petite » . Elle s’identifie aussi à ces femmes qui ne sont pas des « êtres entiers » mais qui possèdent plutôt des personnalités « Découpées » : parce qu’il n’y a pas « de femmes carrées ni rectangulaires ». Et que la transmission des valeurs (féminines notamment) de génération en génération est importante depuis l’enfance (« Reste encore » ).

Pour introduire son lumineux album auprès des médias, Dynah nous livre le clip vidéo de « L’Eau monte » . Elle y évoque la fragilité du monde ainsi que celle de nos vies.

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Article rédigé par Daniel Barbieux (Passion Chanson) sur base de l’écoute de l’album et des informations communiquées par Xavier Chezleprêtre (Attitude).
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