SCHÖNBERG Claude-Michel

Claude-Michel Schönberg en 1982 – Photo (c) Gilles Cappé

Le compositeur et chanteur français Claude-Michel SCHÖNBERG naît le 6 juillet 1944 à Vannes. Il est d’abord un enfant et un adolescent qui suit correctement ses études dans sa ville natale puis à Nantes où il est diplômé de l’Ecole supérieure de Commerce. Puis, il se tourne vers la musique qu’il pratique depuis longtemps pour son plaisir et il désire en faire son activité principale. Il devient ainsi le pianiste-chanteur d’un groupe local des années 1960 : « Les Vénètes ».

Une rencontre avec Pierre Bourgoin, alors directeur de la firme discographique Pathé Marconi, lui permet de devenir directeur artistique et il travaille notamment pour Régine, Dani, Véronique Sanson ou Gilbert Bécaud. En 1969, il permet à Jean-François Michaël de réaliser le tube « Adieu jolie Candy » avec l’aide de Michel Berger qui compose le morceau.

Il fait aussi partie des copains de Michel Delpech et du chef d’orchestre Franck Pourcel. Avec un autre de ses amis, Raymond Jeannot, il compose, en 1972, le premier opéra-rock français : « La Révolution Française », avec des textes d’Alain Boublil et Jean-Max Rivière. L’oeuvre est l’objet d’un double album 33 tours et est présentée sur scène au Palais des Sports de Paris du 2 octobre au 11 novembre 1973. Claude-Michel Schönberg y joue le rôle de Louis XVI aux côtés d’Antoine, des Martin Circus, de Jean-François Michaël, d’Alain Bashung, des Charlots et de Noëlle Cordier notamment. Parmi les autres artistes figurant à l’affiche, il y a aussi Jean-Pierre Savelli (le Peter de Peter et Sloane en 1985), Jean Schultheis (auteur du succès « Confidence pour confidence » en 1981) et les frères Balavoine (dont Daniel connaîtra son premier succès, « Le chanteur », en 1978).

En 1974, il tente lui-même l’expérience de la chanson en réussissant un coup de maître : sa chanson « Le premier pas » est un des tubes de l’été dont il vend plus d’un million d’exemplaires.

C’est le début d’une belle carrière au cours de laquelle il enregistre six albums tous produits par Franck Pourcel. Parmi ses succès, on peut relever « Le roi de Platonie » (1974), « Entre elle et moi » (1975) « Slow-moi » (1976) ou encore « Les enfants de mes enfants » (1977).

En 1976, Claude-Michel est à la base du lancement de La Bande à Basile et de ses succès dansants « La chenille » ou « Chantez français dansez français ». Deux ans plus tard, avec Alain Boublil, il décide de réaliser un spectacle musical sur base des « Misérables » de Victor Hugo. La première a lieu au Palais des Sports à la fin de l’année 1980. Mise en scène par Robert Hossein, la tragédie musicale réunit des artistes de toutes générations comme Maurice Barrier, Jean Vallée, Fabienne Guyon, Marie-France Roussel ou Yvan Dautin. Et il révèle aussi la jeune Rose Laurens dans le rôle de Fantine.

Traduite ensuite en anglais et jouée aux Etats-Unis et en Angleterre, « Les Misérables » est devenue la comédie musicale qui a enregistré le plus grand nombre d’entrées dans le monde. En 1983, il écrit et compose, pour la chanteuse québécoise Martine St-Clair, la chanson « Il y a de l’amour dans l’air » qui connaît un grand succès en France dans l’interprétation de Bruna Giraldi.

Le succès mondial et anglo-saxon des « Misérables » pousse Schönberg et Boublil a écrire ensuite le spectacle « The Pirate Queen » qui est présenté au Cadillac Palace Théatre de Chicago en octobre 2006 avant d’être joué à Broadway l’année suivante. En 2008, les deux compères remettent le couvert, à Londres cette fois, avec « Marguerite », un projet musical qui inclut des compositions de Michel Legrand et qui est inspiré par le roman « La dame aux camélias » d’Alexandre Dumas fils.
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