DOUDOUL

DOUDOUL en 1975

L’auteur, compositeur, interprète, éditeur et producteur belge DOUDOUL naît le 23 juillet 1944 à Casteau sous le nom de Jean-Pierre Deschamps. Issu d’une famille de sept enfants, il poursuit des études qui lui permettent de devenir technicien-dessinateur. Cela l’entraîne à travailler dans une entreprise privée avant de rejoindre le Ministère belge des Travaux Publics, au service des autoroutes. Par ailleurs, il apprend à jouer de la guitare et, à 21 ans, Jean-Pierre tâte de la vie artistique en créant un orchestre de bal avec son père et ses deux frères : « Les Haricots Blancs ». Lorsque ce groupe est jugé bon pour l’enregistrement d’un premier disque, il change de nom et devient le « Modus Vivendi » qui commercialise un 33 tours en 1970. Deux ans plus tard, la formation change à nouveau de nom mais reste « latin » en devenant « Pro Deo ». Le succès est au rendez-vous en Belgique avec des titres comme « Wadagugu » en 1972 et « Petit pygmée » en 1973. En 1974, Jean-Pierre Deschamps quitte le groupe Pro Deo pour entamer une carrière de soliste sous le nom de « Doudou » qui est aussi l’appellation d’une festivité majeure de sa ville d’adoption belge: Mons. Son premier succès a pour titre « Ce qui se guérit c’est l’amour ». Sa chanson « Bébé-éprouvette » bénéficie ensuite de nombreux passages radiophoniques en Belgique francophone. En 1981, pour une question de contrat phonographique, il change de nom et s’appelle désormais Doudoul. Il enregistre deux 45 tours qui marchent bien: « Le restaurant italien » et « Le temps du twist ».

Les expériences vont alors se multiplier pour cet artiste qui privilégie la musique d’ambiance festive. Il passe en première partie de Pierre Perret au Cirque Royal de Bruxelles et se fait engager pour interpréter quelques chansons lors d’une tournée du cirque Jean Richard. En 1983, il sort en France la chanson « Fais-moi guili » qui est, en fait, le nouveau titre de la chanson « Bébé-éprouvette » commercialisée en Belgique en 1975. Entre 1983 et 1987, de nombreuses chansons sont radiodiffusées dont « Le piston d’papa », « Doudoul Dance » et la superbe « Les cerfs-volants » dont le clip vidéo est réalisé par le futur metteur en scène Luc Petit, à ce moment jeune étudiant tournaisien.

Doudoul sort ensuite un album de style compilation dont le titre est « Eclectique ».

Au milieu des années 1990, le studio d’enregistrement de Jean-Pierre Deschamps, alias Doudoul, à Mons, accueille le chanteur français C. Jérôme qui y réalise les chansons d’un album. Puis Doudoul enregistre un album original en 1995 (« Je m’appelle Doudoul ») avant de s’installer en Auvergne, région française dont il est tombé amoureux. En juin 1999, il interprète « A la table des Auvergnats » dans l’émission télé française « La chance aux chansons » de Pascal Sevran. Durant la décennie suivante, Doudoul enregistre encore quelques albums de chansons festives avant de commercialiser, en 2012, un CD de douze titres intitulé « La danse de l’abeille ».

Un an plus tard, il permet aux internautes de télécharger légalement une nouvelle version électro de « Fais-moi guili ».

La nouvelle mouture de cette chanson fait même l’objet, à cette époque, d’une petite séquence déjantée dans l’émission télévisée française « Touche pas à mon poste » de Cyril Hanouna. Et, en mars 2015, l’artiste remet le couvert avec « La danse de l’abeille » sur laquelle les chroniqueurs de TPMP se défoulent en direct. Puis, quatre ans plus tard, toujours passionné par le football, il enregistre une chanson pour le club Clermont Foot 63. Au début de l’année 2022, il enregistre un nouveau titre, « Gros disou petit faisou » dont le clip se trouve sur la plateforme numérique YouTube (et ci-dessous).

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