Le chanteur français Michel SARDOU naît le 26 janvier 1947 à Paris dans une famille d’artistes : il est le fils de Jackie Rolin et de Fernand Sardou. Après avoir passé son enfance dans le milieu fréquenté par ses parents, il fait la connaissance de jeunes qui rêvent de devenir artistes comme lui : Michel Fugain, Patrice Laffont et Pierre Billon (fils de la chanteuse Patachou). Avec Fugain et Laffont, il compose et écrit des chansons qu’ils vont présenter à des éditeurs musicaux. Puis, Sardou se fait remarquer par Eddie Barclay qui lui propose d’enregistrer un premier 45-tours en 1966 : « Le madras ».
Le succès de ce premier essai n’est pas des plus concluants mais quelques passages dans des émissions télévisées le font connaître du grand public. Du coup, Barclay lui permet aussi d’enregistrer d’autres chansons comme « Petit » et « Les Ricains » en 1967. Un titre qui crée, déjà, une petite polémique à une époque où l’armée américaine s’embourbe depuis douze ans dans la guerre du Vietnam.
Avec le succès qui s’accroît et une envie de plus grande liberté, Michel Sardou s’associe au compositeur Jacques Revaux pour fonder, en 1969, la firme discographique Trema qui est d’abord distribuée par les disques Philips. Le chanteur se crée alors un répertoire populaire qui va séduire toute la France et certains pays francophones voisins. Et le premier « tube » ne se fait pas attendre : « Les bals populaires » en 1970.
Ce premier véritable succès va marquer le début de la carrière d’un chanteur les plus appréciés des Français depuis les années 1970 jusqu’à aujourd’hui. Ses chansons les plus connues se comptent par dizaines : « J’habite en France », « Le rire du sergent », « Un enfant », « Le surveillant général », « La maladie d’amour », « Les vieux mariés », « Une fille aux yeux clairs », « Un accident », « Le France », « Je vais t’aimer », « J’accuse », « Dix ans plus tôt », « La java de Broadway », « En chantant », « Les lacs du Connemara », « Musulmanes », « Etre une femme », « Vladimir Ilitch », « Chanteur de jazz », etc.
Durant toutes ces années de succès, Michel Sardou n’a jamais cessé d’enregistrer des titres qui ne laissent pas indifférents. Certains (comme « Je suis pour ») allant jusqu’à provoquer de sérieux incidents et des alertes à la bombe à cause d’une mauvaise compréhension des intentions, certes un peu « mal à droite », de l’artiste. Dans les années 1990, la carrière de Sardou commence à décliner un peu et ses grands succès se font plus rares. L’artiste en profite pour se consacrer au théâtre avec un certain brio. En 2010, un album sur lequel figure une nouvelle version d' »Etre une femme », lui rend une popularité qu’il n’a peut-être jamais vraiment perdue.
Fin 2012, Michel Sardou publie « Les grands moments », une double compilation où se trouvent ses « tubes » de toujours dont certains ont été réenregistrés pour l’occasion. Une tournée de spectacles avec ses plus grands succès est alors présentée parallèlement. Après une longue pause qui pouvait faire croire à un arrêt définitif, Michel Sardou déclare, à la fin 2016, qu’il remontera sur scène à l’été 2017 pour se produire dans des festivals avant une rentrée parisienne. Le titre choisi pour cette nouvelle tournée est « La dernière danse ». Pour en savoir plus, CLIQUEZ ICI. Au cours de l’année 2018, l’artiste déclare ne plus vouloir se consacrer qu’au théâtre. Mais après des années chamboulées par la pandémie du coronavirus covid-19 et les mesures sanitaires imposées pour s’en prémunir, Michel Sardou annonce, à la fin 2022, qu’il reviendra sur scène pour chanter en 2023. Cette dernière tournée de concerts intitulée « Je me souviens d’un adieu » fait l’objet de la sortie d’un double CD et DVD en 2024.
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