Impossible de tout voir sur une journée aux Francofolies. Celle du 22 juillet nous a réservé quelques surprises intéressantes.
Rock endiablé
La soirée du vendredi 22 juillet 2011 a commencé fort avec, dans le village Francofou, un concert survitaminé de Bertignac à 18 h. 45. Le vieux briscard du rock a livré un set époustouflant comme il est le seul à pouvoir le faire. Avec un batteur et un bassiste, le guitariste a donné l’impression d’avoir au moins huit mains ! Entre les titres de son dernier album « Grizzly » et ses succès précédents, l’ex-membre de « Téléphone » avait concocté un programme qui a électrisé les milliers de spectateurs présents.
3 Francos au Salon Bleu
Sacha Toorop au Salon Bleu le 22 juillet (c) Passion Chanson
Le Salon du Casino accueillait ce soir-là un spectacle exceptionnellement mis sur pied pour les 3 Francofolies. Il a donc été présenté en juin à Montréal avant de l’être à La Rochelle et, enfin, à Spa. Le but du concept était de réunir 3 artistes des diverses nationalités : un Canadien, un Français et un Belge. Et c’est le Français Albin de la Simone qui a ouvert la séance avant la Québécoise Marie-Pierre Arthur et le Liégeois Sacha Toorop. D’emblée, les très beaux textes d’Albin de la Simone, délivrés sur des mélodies douces, ont enchanté l’assistance. Ensuite, ce sont les qualités vocales de la chanteuse canadienne qui ont séduit les spectateurs. Enfin, la gentillesse et la spontanéité de Sacha Toorop ont fait le reste. Pour la clôture, les 3 artistes se sont retrouvés pour un final de belle qualité.
Si Sacha Toorop a réellement réussi à, enfin, mettre un peu d’ambiance en interprétant « Mille après mille », on peut regretter que le concert fut presque exclusivement placé sous le signe de la lenteur, de la douceur et d’une certaine monotonie.
La bonne surprise
Le concert le plus surprenant de la soirée s’est sans doute déroulé sous le Dôme du Village Francofou à 21 h. 30. Arnaud Fleurent-Didier y a livré une prestation exceptionnelle devant un public qui a littéralement été conquis. Cet artiste, qui surfe sur la vague de l’électro, parvient à concilier habilement, en français, des textes intéressants et des mélodies modernes. Mais il n’oublie pas pour autant de livrer, dans la formule guitare-voix, des chansons qui atteignent des sommets de sensibilité.
Cali
Sur la scène Rapsat, après 2 concerts placés sous le signe des « Anglofolies de Spa » (Aaron et Hooverphonic), la langue française est revenue en force grâce à Cali. Bourré d’énergie, le Catalan a livré un set d’enfer en donnant tout ce qu’il pouvait au public spadois qu’il connaît (très) bien. Les extraits de son dernier album furent assez rares et ils laissèrent la place aux titres qui ont « construit » l’artiste : « C’est quand le bonheur », « Pensons à l’avenir », etc. A noter la belle prestation à ses côtés du duo belge « Hong Kong Dong » qui se fit beaucoup remarquer.
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