Jean-Pierre FERLAND : la mort d’un Québécois heureux

Jean-Pierre Ferland en 2007

William Sheller chantait il y a plus de 30 ans qu’il voulait être « Un homme heureux ». Un désir, un rêve, un fantasme… Pas facile à réaliser pour certains. Parmi lesquels ne s’est jamais trouvé le Québécois Jean-Pierre Ferland. Un artiste qui a, en effet, toujours revendiqué son bonheur. Et qui l’a transmis dans son répertoire dont les chansons, souvent inspirées par l’amour, n’ont jamais prêté le flanc à une quelconque morosité.
Aujourd’hui, le Québec pleure Jean-Pierre Ferland, « l’homme qui aimait les femmes » bien avant que Truffaut en fasse un film. Tant il est vrai que, de Lara Fabian à Céline Dion en passant par Isabelle Boulay  et Diane Tell, elles furent nombreuses à céder aux charmes des textes et des mélodies de cet artiste emblématique.
Aujourd’hui, le Québec se prépare à organiser des funérailles nationales pour celui qui a quitté de façon définitive notre monde le 27 avril 2024 à l’âge de 89 ans. La cérémonie est prévue pour le 1er juin 2024 à 11 heures en la basilique-cathédrale Marie-Reine-du-Monde  de Montréal.
Aujourd’hui, la France et, de manière plus générale l’Europe d’expression française, se souvient surtout d’une mélodie qui a connu un grand succès en 1968 et qui est devenu un morceau incontournable du patrimoine de la chanson francophone : « Je reviens chez nous ». Une œuvre qui est pourtant bien loin de résumer à elle seule tout le talent de l’artiste Ferland mieux connu, il faut le souligner, dans son pays natal qu’ailleurs. Un Québec où il est aussi devenu très populaire en présentant des émissions de télévision notamment consacrées aux jeunes talents. Et accomplir ainsi une formidable action de transmission.
Pour en savoir plus sur la vie et la carrière artistique de Jean-Pierre Ferland, veuillez CLIQUER ICI.
.

Ce contenu a été publié dans Carnet noir, avec comme mot(s)-clé(s) , , , , , , , , , . Vous pouvez le mettre en favoris avec ce permalien.